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MES CICHLIDES
-DANS LE LAC -A LA MAISON -LEUR COMPORTEMENT -REPRODUCTION
DANS LE LAC
Le lac Malawi est d'une longueur de plus de 600 km et d'une largeur de 80 km à certains endroits, sa profondeur est de plus de 700 m. Les côtes sont composées surtout de plages de sable, d'un quart à un tiers de parties rocheuses et d'une partie marécageuse provenant des estuaires des rivières. L'eau dans les couches supérieures, jusqu'à environ 20 m a une température qui peut varier entre 23 et 28°C selon les saisons, le pH s'échelonne de 7.8 à 8.5. Les Cichlidés du lac Malawi comptent plus de 700 espèces décrites pratiquant toutes l'incubation buccale (sauf une). Les endroits rocheux sont les plus poissonneux et sont aussi moins sollicités par les filets des pêcheurs. Ces lieux abritent dans les premiers mètres principalement des M’bunas, nom donné par les habitants aux poissons vivants dans les rochers. Ces M’bunas sont présents partout autour du lac et dans les îles, du moment que ces endroits soient rocheux. Les éboulis de rochers sont constitués de blocs relativement petits, ils constituent un vrai labyrinthe servant de territoire, tout en offrant la possibilité de fuite pour échapper aux divers prédateurs. Plus les rochers sont de petites taille, plus le nombre de poissons et d’espèces y est important. Le site de ponte peut être le devant d’une grotte. Le nid sera relativement réduit, mais ils chasseront les gêneurs jusqu’à plusieurs mètres aux alentours. Les M’bunas se nourrissent des algues poussant sur les roches ainsi que toutes sortes d’insectes, larves et micro-organismes s’y trouvant (l’ensemble s’appelle « Aufwuchs »). Leur coloration est très variable, suivant les individus, elle peut aller du noir, au bleu, au jaune ou même des formes OB. Cela leur permet de se fondre dans différentes populations afin de les attaquer sournoisement. La zone intermédiaire est vraiment la plus spectaculaire, c’est la partie où le sable est parsemé de rochers plus ou moins volumineux, pouvant abriter toutes sortes de poissons. Là, des genres les plus différents se côtoient, c’est dans cette zone aussi que patrouillent d’innombrables prédateurs. Certains d’entre eux se tiennent à la verticale pour approcher leur proies, ils peuvent rester ainsi très longtemps. Quand ils jugent être suffisamment près, d’une détente impressionnante, ils foncent littéralement dessus. Plus profondément les M’bunas, avec une forte proportion de variétés à dominante jaune, se nourrissent de plancton flottant à mi-haut. Sur les fonds sablonneux vivent d’autres espèces, leur technique pour se nourrir consiste à suivre des plus gros qu’eux qui, lors de leur incessants plongeons dans le sable, soulève un nuage de particules dans lequel ils picorent. Dans les zones sableuses certains M’bunas se sont adaptés, les jeunes et les subadultes se réfugient dans les coquilles d’escargots. On peut retrouver toutes ses infos dans différents ouvrages comme par exemple « le guide des Cichlidés » de l’AFC ou « le guide back to nature des Cichlidés du Malawi » de Ad Konings. A partir de là on pourra recréer chez soi « un petit morceau du lac Malawi ». Respecter les besoins de chaque individu que l’on se donne à maintenir.
A LA MAISON
2 vues d'ensemble. Tout ce petit monde se balade ensemble. Au centre de la photo de droite, parmi les M'bunas on peut reconnaitre un mâle Aulonocara baenchi, il ne possède pas encore sa robe jaune orangé, par contre sa joue bleu métallique est bien visible Comme pour la plupart de mes penssionnaires, il y a plusieurs générations de Labidochromis caeruleus. A droite, ce Metriaclima estherae est un mâle dominant se trouvant à gauche de l'aquarium, un autre dominant se trouve à droite, un de ses fils, ils se rencontrent rarement (voir page dominants/dominés). En haut à gauche, une femelle M.estherae parmi tant d'autres...la preuve sur la photo de droite, avec le mâle A.baenchi et ses 2 femelles, on peut voir deux femelles estherae de tailles différentes dans les rochers. Il faut savoir que Metriaclima estherae est le seule M'buna où l'on peut distinguer les sexes dès la naissance, les femelles sont oranges et les mâles bleus. Les M'bunas et les Aulonocaras (ceux que je connais) ont la couleur de leur mère à la naissance. Sur la photo'en haut à gauche, on distingue un peu mieux les femelles A.baenchi. Elles ont élu domicile dans les alentours des plantes. Le seul moment où l'on peut les voir ailleurs, c'est après la distribution de paillettes, elles passent de longs moments à filtrer le sable, comme les Cyrtocara moori. Dans ces moments là, les moori changent de couleur, d'un bleu grisâtre, ils deviennent bleu métallique et leur tête s'assombrit, ils fouillent le sable comme des sauvages à la recherche de nourriture. J'ai acheté un trio sous le nom de Melanochromis johannii, ils se trouvent qu'il n'en serait rien. Sur "les Cichlidés du Malawi" de Ad Konings, page 139, il est présenté sous le nom de Melanochromis interruptus, par contre sur "l'an Cichlidé-vol.2" de l'AFC, page 62, on le trouve sous le nom de Pseudotropheus interruptus. Sur le site burnel.club on le trouve sous le nom de Pseudotropheus interruptus, dans le groupe johannii, avec Pseudotropheus cyaneorhabdos, P. johannii et P. perileucos (?????) suite à tout ça j'ai préféré arrêter mes recherches, c'est dûr d'être aquariophile. Contrairement aux autres occupants de l'aquarium, c'est vraiment le M'bunas territorial, il a son trou et chasse ceux qui passent un peu trop près, il fraye toujours au même endroit. Contrairement à ses femelles, le mâle ne fréquente pas le reste de l'aquarium. Une autre photo où l'on peut voir le mâle interruptus. On ne distingue pas le mâle de la femelle chez le Pseudotropheus socolofi. Des barres verticales apparaissent chez un dominé. J'ai remarqué que le Pseudotropheus socolofi n'est pas un poisson de pleine eau, qu'il préfère rester au fond. Comme la plupart des mes pensionnaires, ce n'est pas un poisson agressif, par contre en vers ses semblables il est très territorial. C'est dans ces moments là qu'il fait preuve d'une souplesse impressionnante, il se retourne sur lui même à une vitesse étonnante. On peut considérer la photo de droite comme une exclusivité. Contrairement aux autres, ce mâle caeruleus sort rarement de sa planque. Dès que l'on s'approche de l'aquarium, il disparaît. Il a pas été facile de le prendre en photo... 2 Botia "clown" et un Hypostomus "pleco" Punctatus, souvenir d'anciens aquariums. Ils cohabitent parmi les M'bunas, pas d'agression à signaler. L'indifférence règne à bord.
LEUR COMPORTEMENT
Avant de parler des dominants, je vais vous parler des dominés. Ci-dessus deux photos, à gauche un interruptus. La femelle interruptus est de couleur "moutarde" avec des barres qui aparaissent plus ou moins (voir plus haut), ses alevins sont de la même couleur, unie au départ, c'est en grandissant qu'apparaissent des barres verticales. Le spécimen que l'on voit sur la photo de gauche était bien "moutarde" au départ, les barres sont apparues mais il a changé de couleur par la suite. Peut être que plus tard il prendra une couleur se rapprochant de celle de son père ??? (voir plus haut). Sur la photo de droite, c'est un M.estherae, c'est bien un mâle, puisque les femelles sont jaune-orangé. Ce sont les seules M'bunas où l'on peut distinguer les mâles des femelles dès la naissance. Ce mâle donc, est plus foncé que les dominants et je pense qu'il le restera.
Sur la photo ci-dessus, on distingue bien la différence entre 3 mâles Metriaclima estherae. 2 mâles passant sur le territoire du dominant n'affichent pas leur couleur...pour la petite histoire, le dominant est le père des 2 autres.
Ci-dessus. Maintenant que tout le monde a regagné son territoire, ils peuvent reprendre leur couleur...
Alors que les 2 frères se battent à 2 pas du territoire du père, ce dernier reste sur sa défensive et ne bouge pas. Il sait que ses fils ne prendront pas le risque de venir le combattre sur son terrain, mais on ne sait jamais...
REPRODUCTION
Pour l'instant je n'ai pas de photos. Les interruptus sont les seuls qui "frayent en public", sur un territoire bien établi. Concernant les autres pensionnaires, je distingue seulement les femelles en incubation. Le site de ponte des interruptus est préparé par le mâle. Ce dernier déplace du sable. Il passe son temps à creuser, vous pouvez reboucher le trou, le mâle se fera un plaisir de recreuser dans la minute qui suit. C'est un terrassier. TOUTES LES PHOTOS SUR CE SITE ON ETE REALISEES PAR LE WEBMASTER WEBMASTER
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